Publications pour la jeunesse

Collection « Un jour chez moi » aux éditions Desclée de Brouwer

En 1985, création de la collection Un jour chez moi et publication de deux recueils composés de cinq récits fictionnels documentaires chacun, Le Train qui mène à la mer et Le Cerf-volant de Rafiulla, chez Desclée de Brouwer, sous le pseudonyme de Clément Navarre. Des enfants d’une douzaine d’années livrés à des situations précaires et dangereuses, se débrouillent pour survivre et inventer une existence à la hauteur de leur créativité, de leurs rêves et de leur courage.

Nous les rencontrons dans dix endroits différents de la planète, le Pérou, (La train qui mène à la mer), la Thaïlande (Les bonbons de l’enfer), le Tibet (La statue de Chenrésik), le Tchad (L’arbre de Kinder), les USA, à New-York (Donnez-nous de l’air pur), au Bénin (Mama Monoprix), au Pakistan (Le cerf-volant de de Rafiulla), en France (La gare où le train ne s’arrête plus), en Colombie, à Bogota (Diana et Jairo), au Maroc (Aïcha).

Le cerf-volant de Rafiulla

François-Marie Pons signé Clément Navarre

Éditions Desclée de Brouwer

Le train qui mène à la mer

François-Marie Pons signé Clément Navarre

Éditions Desclée de Brouwer

Collection « Histoires vraies » des Éditions Ouvrières et Turbulences

Créée et dirigée par François-Marie Pons en 1989

Préface de François-Marie Pons (Publiée dans chaque titre)

Notre collection Histoire Vraies

Notre collection Histoire Vraies montre par les vingt titres publiés la variété des métiers que les enfants du XIX° siècle exerçaient : tisserand, canut, forgeron, mineur, mousse, saute-ruisseau, jongleurs, verrier, etc.
Cette série touche tous les domaines qui firent souvent l’objet de contes oniriques et même d’opéra de rêve. Le monde du cirque et son cercle magique tracé sur le sable de la place. Les sphères énormes de verre soufflé où vacillent les visages déformés. Et ces petits montagnards venus plonger dans les cheminées des villes.
Dire que ces métiers sont moins durs et plus amusants que ceux de la manie ou des usines serait faux. Le risque est grand et les cadences de travail ne laissent guère le temps de jouer ou de rêver.
En revanche, il est intéressant de noter qu’à cette époque qui ne connaissait pas la notion même de droits des enfants, certains jeunes étaient initiés très tôt à des expériences passionnantes.
En montrant cela, nous voudrions apporter une pierre de plus à la réflexion très contemporaines du juste droit des enfants.
Comment conjuguer le bénéfice de deux batailles : l’une menée sur le front de la survie et l’urbanisation industrielle, l’autre sur le terrain de l’émancipation des individus par la scolarité ?
Les excès que nous avons connus avec l’exploitation des enfants trouvent un écho dans un autre excès qui consiste à marginaliser presque totalement les enfants de l’enjeu socio-économique.
De la situation d’avoir un métier sans étudier, nous sommes passés à celle d’étudier sans avoir de métier.
Les enfants d’aujourd’hui mériteraient d’être plus concernés par la vie active… Plus tard, à l’âge adulte, ils la considéreraient moins comme une pénible nécessité pour gagner de l’argent mais davantage comme une activité sociale attrayante.
C’est le sens d’un progrès que nous sommes en droit de décider. L’étape contemporaine, à la lumière du siècle dernier, nous aide à orienter notre réflexion professionnelle et pédagogique.

À propos de la collection Turbulence

Blog Eclectisme, essentiellement consacré à la littérature de jeunesse, à la presse des jeunes, aux livres, essais, articles et interventions diverses de l’auteur Raymond Perrin, publié le mardi 17 février 2015 :

http://raymondperrin.blogspot.com/2015/02/collection-histoires-varies-des.html

Voyage au bout de la Loire
Une histoire de mariniers

Jean-Luc Defromont

Quand la Charlotte s’en mêle
Une histoire de dentellières

Nathalie Azoulai

Papillon de papier
Petit rat de l’Opéra

Anne-Marie Pol

Les princes du rire
Une histoire de jongleurs

Laurie Laufer

Les moutons d’Armel
Berger de Provence

Giorda

Les jumeaux de Carmaux
Une histoire de verriers

Agnès Naouri

Les fendeurs de liberté
Une histoire d’ardoisiers

Pascale Engel

Le secret du grand frère
Une histoire de canuts

Laurie Laufer

Les cordées de Paris
Une histoire de ramoneurs

Nathalie Azoulay

Le ruban noir
Une histoire de Tisserands

Jean-Luc Defromont

Le rêve de Belle Humeur
Marchand de livres

Jacqueline Mirande

Le paquet volé
Une histoire de saute-ruisseau

Laurie Laufer

Léa, le galibot
Une histoire de mineurs

Agnès Naouri

L’audace de Nicolas
Une histoire de cheminots

Gérard Hubert-Richou

La roue d’Aventurine
Histoire de Charron

Guy Jimenes

La robe de bal
Une peite couturière

Jacqueline Mirande

La revanche de P’tit Louis
Une histoire de forgerons

Eric Schings et Christina Zagar

La pièce montée
Petit pâtissier

Gérard Hubert-Richou

Frères du vent
Une histoire de mousses

Eric Schings

Fleur d’ajonc
Une histoire de petite bonne

Nicolas Vidal

Le cadeau d’Adrienne
Une histoire de porcelainiers

Pascale Engel

Le sauvetage du proscrit
Une histoire de typographiste

Gaston Haustrate

Collection « Vivants témoins » aux éditions Fleurus

Vers 60 après Jésus-Christ, Rome est au sommet de sa gloire et de sa richesse. Depuis 54, Néron gouverne l’empire et c’est encore un empereur “sage” et tolérant. Ainsi, dans la capitale, une Église a vu le jour, sans qu’on sache bien qui l’a fondée ; à cette date ni Paul, ni Pierre n’y sont sans doute encore venus.

Elle se rattache au Christ, crucifié sous le procurateur Ponce Pilate et, dit-on, ressuscité d’entre les morts. Mais quelle est donc cette nouvelle religion venue de Palestine qui refuse d’adorer l’empereur, qui critique la violence des jeux du cirque, qui affirme que son Dieu, unique, est le seul vrai Dieu ?

Les premiers chrétiens de Rome

Scénariste François-Marie Pons, dessinateur Pierre Brochard

Éditions Fleurus, 1984